Amnesie
« Une fois sortie du comma, le traumatisme etait tel qu’elle a perdu la memoire.
Du jour au lendemain, elle ne se souvenait quasiment plus de rien.
Comment s’appelait-elle, ses enfants et amis, la géographie, son travail ??
Seule la formation qu’elle avait suivie pour changer de job lui restait.
Dans les seances de reeducations nous en profitions pour lui parler de tout ce qu’elle n'aimait pas avant.
Du coup rien ne la derangeait ou ne l'heurtait.
Envoles les differents avec son fils ou sa belle fille; plus de points de tensions dans ses relations.
Jusqu'à l’alimentaire. Appreciant des mets qu’elle ne voulait jamais toucher auparavant.
Nous pouvions lui dire demain nous partons a New York par le RER, elle était partante et ne voyait rien a redire.
Au travail, comme elle ne se souvenait que de sa dernière formation, elle a ete mise directement sur son nouveau poste et ca marchait.
Im-pen-sable! Des collègues qui dans le temps lui avaient fait des crasses, venaient la voir comme ses meilleurs amis du monde. Et tous s’entendaient trop bien… »
Quelle belle pose dejeuner !
Cette conversation surprise a la table d’a cote ouvre des possibilites incroyables, hors cas de l'accident.
Comment l’esprit peut-il rejeter en bloc tout ce qui l’etouffait atrocement ? Sans que le temps n’intervienne ?
Peut-il - par trop de contraintes ou naturellement - se mettre hors service de lui-meme ?
La regeneresence de son esprit a boulverse entierement non seulement son moi, mais aussi ses rapports au monde et aux autres.
Il s’en est suivi (peut etre par chance) une vitalite extraordinaire et neuve.
Pouvons-nous vivre sans jamais rien enregistrer, ni les peines, ni les joies ?
Pouvons-nous voir le monde que nous creons aussi vrai et passionement que chaque nouveau lever de soleil ?
Pouvons-nous avoir toujours plus d’experience sans que l’esprit ne soit influence ?
Quels beaux lendemains !
« Une fois sortie du comma, le traumatisme etait tel qu’elle a perdu la memoire.
Du jour au lendemain, elle ne se souvenait quasiment plus de rien.
Comment s’appelait-elle, ses enfants et amis, la géographie, son travail ??
Seule la formation qu’elle avait suivie pour changer de job lui restait.
Dans les seances de reeducations nous en profitions pour lui parler de tout ce qu’elle n'aimait pas avant.
Du coup rien ne la derangeait ou ne l'heurtait.
Envoles les differents avec son fils ou sa belle fille; plus de points de tensions dans ses relations.
Jusqu'à l’alimentaire. Appreciant des mets qu’elle ne voulait jamais toucher auparavant.
Nous pouvions lui dire demain nous partons a New York par le RER, elle était partante et ne voyait rien a redire.
Au travail, comme elle ne se souvenait que de sa dernière formation, elle a ete mise directement sur son nouveau poste et ca marchait.
Im-pen-sable! Des collègues qui dans le temps lui avaient fait des crasses, venaient la voir comme ses meilleurs amis du monde. Et tous s’entendaient trop bien… »
Quelle belle pose dejeuner !
Cette conversation surprise a la table d’a cote ouvre des possibilites incroyables, hors cas de l'accident.
Comment l’esprit peut-il rejeter en bloc tout ce qui l’etouffait atrocement ? Sans que le temps n’intervienne ?
Peut-il - par trop de contraintes ou naturellement - se mettre hors service de lui-meme ?
La regeneresence de son esprit a boulverse entierement non seulement son moi, mais aussi ses rapports au monde et aux autres.
Il s’en est suivi (peut etre par chance) une vitalite extraordinaire et neuve.
Pouvons-nous vivre sans jamais rien enregistrer, ni les peines, ni les joies ?
Pouvons-nous voir le monde que nous creons aussi vrai et passionement que chaque nouveau lever de soleil ?
Pouvons-nous avoir toujours plus d’experience sans que l’esprit ne soit influence ?
Quels beaux lendemains !
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