Tinan

Pas un bon jour,

Nous ne nous connaissions que trop peu. 
Quelques danses avec toi à l‘époque où je me plaisais à échanger les rôles (tu n’étais pas en reste).
Peu de paroles prononcées, mais toujours ton regard profond et sincère. L’apanage de celui qui respire l’amour.

Ce don, tu as su le puiser dans ton parcours si particulier - toi l'adopté privé d'Haiti - pour l'offrir à ceux qui t’entouraient, et ils étaient nombreux.
Soudain tu n'es plus là. 

Un ami, aussi jeune que toi, me rappelait la veille de ta disparition, que la mort ne prévient pas et qu’il vivait chaque jour après l’autre, pleinement.

Tu étais sans peur, car tu as dû l’affronter maintes fois. A la place, cette qualité de liberté que tu transmettais dès que l’on t’approchait.
Que dire lorsque l’heure est là? Rien sans doute.

Tu ne nous laisses que le silence et un vide.

Abrazo


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