Apres moi, la Vie
Souya Kim
Une aube nouvelle, malgre ton absence, se levera demain.
Silencieuse cette derniere annee, tu t'es debattue immobile, allongee ou assise, sans relache.
Le souffle court, parfois rauque, tes grands yeux avaient peine a s'ouvrir recemment. Mais leurs clignements nous assuraient de ta presence bienveillante.
Plus que jamais tu merites ce repos auquel ta vie, bien remplie, aspirait depuis si longtemps.
Tu as desormais rejoint tes soeurs cadettes, tante Marie-Therese et tante Madou. Grand-Mere se rejouit suremment de vous reunir à nouveau toutes les trois.
Quant a tes fils, Maman, nous veillerons avec tous tes enfants sur Koké, comme tu te plaisais à l'appeler et comme tu l'as toujours fait.
Je pense a ce Sage Indien qui nous demandait:
- Que feriez-vous si vous n'aviez plus qu'une heure a vivre? Ne mettriez vous pas vos affaires en ordre,
n’appelleriez vous pas tous ceux que vous avez blesses et qui vous ont blesses pour les pardonner et pour qu'ils vous pardonnent. (C'est ce que tu fis ces derniers mois, Maman).
- Et si cela est possible une heure, pourquoi ne le serait-ce pas tout une vie?
Et devant notre incredulite a vivre une telle chose, il repondait:
- Essayez et vous le decouvrirez.
Pascale GAMONAL
Le soutien / The Support
3 juin 1933- 6 septembre 2013
Silencieuse cette derniere annee, tu t'es debattue immobile, allongee ou assise, sans relache.
Le souffle court, parfois rauque, tes grands yeux avaient peine a s'ouvrir recemment. Mais leurs clignements nous assuraient de ta presence bienveillante.
Plus que jamais tu merites ce repos auquel ta vie, bien remplie, aspirait depuis si longtemps.
Tu as desormais rejoint tes soeurs cadettes, tante Marie-Therese et tante Madou. Grand-Mere se rejouit suremment de vous reunir à nouveau toutes les trois.
Quant a tes fils, Maman, nous veillerons avec tous tes enfants sur Koké, comme tu te plaisais à l'appeler et comme tu l'as toujours fait.
- Que feriez-vous si vous n'aviez plus qu'une heure a vivre? Ne mettriez vous pas vos affaires en ordre,
n’appelleriez vous pas tous ceux que vous avez blesses et qui vous ont blesses pour les pardonner et pour qu'ils vous pardonnent. (C'est ce que tu fis ces derniers mois, Maman).
- Et si cela est possible une heure, pourquoi ne le serait-ce pas tout une vie?
Et devant notre incredulite a vivre une telle chose, il repondait:
- Essayez et vous le decouvrirez.
Pascale GAMONAL
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