Guerir son enfant interieur

La theorie de M. Nabati est interessante. Elle nous parle de nous et de ce petit enfant qui n’a pu grandir, entrave par le traitement de nos parents, lui meme conditionne aux leurs. 
Elle nous renvoie le gap transgenerationnel que trop souvent adulte nous revivons, comme pour exorciser une culpabilite qui ne nous appartient pas, mais que nous portons telle la greffe du temoignage de nos ancetres.

Cet enfant erre en nous comme un fantome qui ne peut s’exprimer ouvertement (mal ou bien traite qu'il fut), nous conduisant a des comportements irrationnels, de petit garcon ou de petite fille apeure, cherchant sans cesse une vaine securite importee de nos genes.

D’ou des souffrances et schemas repetes au gres de nos relations privees ou professionnelles. 

Un terreau violent, jaloux, intraitable, soumis ou absent et tous nos comportements au quotidien se retrouvent fausses, guides dans une direction contraire au vent de la verite.
C’est precisement la verite qui importe et non le vent.
Ne plus fuir son enfance pour la regarder, la reconnaitre au travers notre action presente et la remettre a sa juste place. Ne plus se barricader, tenter de se proteger en erigeant les barrieres de notre propre isolement.

La comprehension libere le fantome qui lui meme libere de la peur.

Plutot que theorie, qui n’est vraie que jusqu’a preuve du contraire, je prefere parler d’outil. Ce qui nous met a l’abri de la pensee mecanique (vaste pleonasme) qui ne demande que des recettes a appliquer. 

Reconciliation, mot empreint de tendresse et d’amour, si necessaire pour vivre dans la lumiere et pour se projeter.

« Voir est la seule verite et il n’y a rien d’autre » lancait Krishnamurti.

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