Théodore Monod
Hommage a Theodore
Le sommeil est venu comme une benediction: profond, reparateur, le corps extraordinairement sensible a la nuit.
Au reveil le soleil deja haut dans le ciel invitait au vagabondage sur la route du pain.
Tres vite, le bavardage interieur prenait le pas, imprimant son rythme a la marche.
Au retour, le silence advint sans qu'il y fut invite. Une deuxieme fois la grace vous faisait don.
Alors, la peau sentait la douce chaleur des rayons automnaux; les yeux se fixaient, sans aucun mouvement, sur les feuilles de vigne qui habillait la maison. Leur rouge vif aveuglait l'esprit sans l'agresser. L'eclat de la nature vous emmenait bien au-dela de vous.
Le pommier apparut aussi vert que ses fruits dont la rondeur parfaite dessinait la beaute.
Le silence sans limite intensifiait le chant des moineaux dont l'echo portait la joie.
Parvenu au sommet de la route, la conversation de deux sexagenaires vous suivait sur quelques noisetiers.
Vous songiez alors "on est si loin du vent.."
Le sommeil est venu comme une benediction: profond, reparateur, le corps extraordinairement sensible a la nuit.
Au reveil le soleil deja haut dans le ciel invitait au vagabondage sur la route du pain.
Tres vite, le bavardage interieur prenait le pas, imprimant son rythme a la marche.
Au retour, le silence advint sans qu'il y fut invite. Une deuxieme fois la grace vous faisait don.
Alors, la peau sentait la douce chaleur des rayons automnaux; les yeux se fixaient, sans aucun mouvement, sur les feuilles de vigne qui habillait la maison. Leur rouge vif aveuglait l'esprit sans l'agresser. L'eclat de la nature vous emmenait bien au-dela de vous.
Le pommier apparut aussi vert que ses fruits dont la rondeur parfaite dessinait la beaute.
Le silence sans limite intensifiait le chant des moineaux dont l'echo portait la joie.
Parvenu au sommet de la route, la conversation de deux sexagenaires vous suivait sur quelques noisetiers.
Vous songiez alors "on est si loin du vent.."
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