Amour

Aimons-nous vraiment quelqu'un en ce monde?

Depuis que cette question m'est posee, en m'efforcant d'y repondre le plus profondement, le plus passionement possible, c'est la signification meme d'aimer qui est a reconsiderer.

Comment savoir si l'on eleve ses enfants pour se prolonger en eux ou pour qu'ils prennent en main leur propre existence?
Comment parler d'amour lorsque l'on partage sa vie par commodite, par peur (solitude, inconnu..), par conformisme, par tradition, par habitude?
N'aimons-nous quelqu'un que lorsqu'il n'est plus la? Qu'il nous manque, que notre inconfort se revele en son absence?
Est-ce cela que nous appelons Amour?
D'où vient l'idee que le bonheur serait lie a une autre personne?

Suis-je capable de voir tout cela dans ma propre vie et de le rejeter?
Suis-je capable d'aimer vraiment quelqu'un?
Puis-je aimer si je ne le ressens pas dans chacun de mes faits et gestes?


Le soleil apparu enfin a la mi-journee.
Autour du lac les pins se disputaient l'espace avec la foret. Un arbre magnifique abaissait ses branches jusqu'a fleur de l'eau. L'homme semblait l'avoir epargne dans sa quete securitaire.
Mille branches jallissaient de son tronc collossal improvisant des formes incongrues dans ce milieu si architecture. Par respect, une plaque commemorative percait son sein indiquant fierement son origine et son age. En l'observant intensement, on pouvait sentir monter en soi un peu de sa serenite. Celle dont le silence permet de comprendre et d'apprendre.

Au vacarme deambulant des alentours, Corneilles et Corbeaux n'etaient pas en reste. Mais ce brouhaha assurdissant disparaissait en meme temps que l'attention montait.

Alors, rien ne troublait plus ce lieu arpente de toute part.

Commentaires

  1. lorsqu'il n'y a plus aucune question..lorsque c'est une Evidence..alors j'aime.
    ..état si rare qu'il serait dommage de passer à côté... de le refuser...pendant encore combien d'années..
    l'amour ne se pense pas,il se vit..pleinement..


    le soleil avait muri à point ce fruit..je le cueillais de son arbre.je me penchais, l'ouvrais en deux et je plongeais mes lévres pour me régaler de la chaleur que l'astre avait laissé en lui..Quel bonheur alors...

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