Paris, septembre 2006
Ami d'une amie, homme jeune et dynamique, victime d'une rupture d'anévrisme.
New-York, septembre 2006
Mere d'une amie d'un ami rupture d'anevrisme.
Deux personnes sans aucun lien, sans aucun mode de vie commun a des milliers de kilometres de distances sont frappees quasi simultanement par le meme mal.
Un mal qui ne previent pas, ne s'explique pas mais dont les ravages peuvent etre desastreux.
Est-ce par egoisme ou reelle compassion que je pense a eux? Sans doute les deux.
Woody Allen aurait-il raison? On passe sa vie a vouloir fonder de brillantes carrieres, de belles etudes, elaborer un futur splendide et le lendemain on peut mourrir ecraser par une voiture, s'effondrer dans la rue ou rester paralyse.
Je n'ai pas peur de la mort, pour la simple raison que je ne peux imaginer ma propre mort. Rien en moi ne me permet de la materialiser, ni mon passe, ni mon futur.
Alors pourquoi aurais-je peur de la vie? Precisement parce-que je suis prisonnier de mon passe, de mes experiences, de mon savoir qui s'evertue a imaginer mon futur, a formater mes reactions, a anticiper.
Cette anticipation incessante coupe de la vraie vie, celle qui se deroule sous nos yeux, au jour d'aujourd'hui, celle qui nous echappe. Elle seule est capable, si l'on decide d'agir et non de se projeter selon un schema bien connu de nous, d'apporter toutes les reponses a la connaissance de soi.
Le passe ne nous hante que si nous n'avons pas digere les evenements survenus a cette epoque. Alors comme nous avons peur ou confiance en l'inconnu le futur, nous voulons l'inventer a notre sauce rechauffee.
Je veux dire stop a tout cela. Tout est faux et nous le savons. Je veux vivre la vie qui n'est rien d'autre que d'agir. On ne se connait que dans l'action. Le reste n'est que litterature.
Alors la somme de tous nos etres, passe/futur, s'imposera comme la clarte de la decision.
Je crois qu'il n'y a pas d'etre plus riche au monde que celui/celle qui EST lui-meme.
Ami d'une amie, homme jeune et dynamique, victime d'une rupture d'anévrisme.
New-York, septembre 2006
Mere d'une amie d'un ami rupture d'anevrisme.
Deux personnes sans aucun lien, sans aucun mode de vie commun a des milliers de kilometres de distances sont frappees quasi simultanement par le meme mal.
Un mal qui ne previent pas, ne s'explique pas mais dont les ravages peuvent etre desastreux.
Est-ce par egoisme ou reelle compassion que je pense a eux? Sans doute les deux.
Woody Allen aurait-il raison? On passe sa vie a vouloir fonder de brillantes carrieres, de belles etudes, elaborer un futur splendide et le lendemain on peut mourrir ecraser par une voiture, s'effondrer dans la rue ou rester paralyse.
Je n'ai pas peur de la mort, pour la simple raison que je ne peux imaginer ma propre mort. Rien en moi ne me permet de la materialiser, ni mon passe, ni mon futur.
Alors pourquoi aurais-je peur de la vie? Precisement parce-que je suis prisonnier de mon passe, de mes experiences, de mon savoir qui s'evertue a imaginer mon futur, a formater mes reactions, a anticiper.
Cette anticipation incessante coupe de la vraie vie, celle qui se deroule sous nos yeux, au jour d'aujourd'hui, celle qui nous echappe. Elle seule est capable, si l'on decide d'agir et non de se projeter selon un schema bien connu de nous, d'apporter toutes les reponses a la connaissance de soi.
Le passe ne nous hante que si nous n'avons pas digere les evenements survenus a cette epoque. Alors comme nous avons peur ou confiance en l'inconnu le futur, nous voulons l'inventer a notre sauce rechauffee.
Je veux dire stop a tout cela. Tout est faux et nous le savons. Je veux vivre la vie qui n'est rien d'autre que d'agir. On ne se connait que dans l'action. Le reste n'est que litterature.
Alors la somme de tous nos etres, passe/futur, s'imposera comme la clarte de la decision.
Je crois qu'il n'y a pas d'etre plus riche au monde que celui/celle qui EST lui-meme.
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